samedi, septembre 03, 2005

Toujours là...et pourtant

Je pensais que depuis le temps ça ne me ferait rien. Que si je le croisais dans la rue, ou si j'entendais parler de lui, tout me passerai au dessus. Ben non !:-(

Voilà aujourd'hui j'en ai le coeur net...la plaie est toujours là.
Un ami a parlé de mon ex aujourd'hui, et VLAM !!! Il n'y est pour rien mais j'ai d'un coup eu envie de crier. De lui demander de se taire, et de pleurer. Pourquoi me direz vous ? Je n'en sais rien. Mais j'ai la gorge qui s'est nouée très fort, avec cette boule qui ne veut pas passer.

Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à tourner la page. Faudrait il que j'aille voir un psy ? Cela fait 4 ans !!! Faudrait que ça s'arrête ! J'ai décidé de refuser toute invitation tant que je ne suis pas guérie. Mais ne faudrait il pas que j'accepte pour passer tout ça ?!

En rentrant chez moi à pied et en regardant autour de moi, je me suis dit que j'étais ridicule. D'autres personnes sont seules, et surement aussi bien que moi sous tous rapports, alors pourquoi je ne trouve pas chaussure à mon pied ?! Ca me dépasse !!....

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il faut du temps pour gommer les blessures profondes. Du temps. Il en va de l'esprit comme du corps : plus la plaie est profonde, plus il faudra du temps pour qu'elle se remette.
Tu me connais sûrement mieux que personne et vois-tu, ces dernièrs jour j'ai rencontré quelqu'un. Je te raconterai tout cela en détail plus tard. Aujourd'hui j'ai répondu à une lettre de mon ex avec des larmes dans les yeux qui ont roulées sur mes joues sans que je puisse les en empêcher et une boule dans la gorge. Ce n'est pas parce que j'ai accepté notre séparation, que j'ai noué un nouveau lien avec un homme, que j'oublie et que la peine et l'amour que j'ai eu pour l'homme que je viens de quitter vont partir d'un claquement de doigt.
C'est sans doute différent pour tout le monde mais le temps doit passer pour permettre d'aller au-delà d'un espoir aussi grand que celui de partager sa vie avec quelqu'un que l'on a aimé.
Du moins, c'ets mon avis, sans prétention aucune de vérité absolue.
Si j'étais là, je t'emmènerais illico dans un café, on se ferais une longue balade où on passerait une soirée devant sex and the city ou un bon film, à rire et à parler.
Je t'embrasse fort. Je sais que c'est une mince consolation, mais n'oublie pas que tu as des amis, que tu n'es pas seule. That's not much, je le sais, mais tu peux compter sur moi comme, je suppose sur tous tes amis.
Abu.